« Bouillon, d’un vert de toutes nuances, en entonnoir avec un horizon comme céleste de sapins, de chênes, de hêtres, de frênes et de tous arbres de ces contrées, sur les pentes proches de la toute petite ville, une galopade de jardins paradoxalement poussées là et cultivées, fort bien, ma foi, et fort coquettement, comment? Je me rappelle, comme si j’étais, sous le château féodal ou plutôt barbare, tout poternes, murs de trois mètres d’épaisseur, oubliettes redevenues des gouffres sans but, et les ruines de l’espèce de prison pour dettes ou se rhumatisaient les officiers frappés d’opposition de Sa Majesté le roi des Pays-Bas, avant la révolution belge de 1830. » Extrait de Croquis de Belgique. La SemoisLe château