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L’aliénation du télétravail c’est aussi celle de nos données, Emma Kraak

Beaucoup d’encre aura coulé sur les aléas du télétravail depuis le début de la crise sanitaire. Il est tantôt brandi par les employeurs comme une agilité numérique désirable, tantôt revendiqué par les travailleurs eux-mêmes. D’autres, à distance, soulignent les problématiques du management invasif et de l’atomisation des travailleurs, pour culminer dans une série de considérations physiologiques (il y a une différence, à la longue, entre l’ergonomie d’une chaise de bureau et le confort traître d’un canapé), psychologiques et affectives (équilibres amoureux, garde d’enfants). Si on a souvent mesuré les effets du télétravail sur l’individu – puisque c’est inévitablement de lui qu’il s’agit – la machinerie technologique qui l’accompagne et ses effets sur nos collectivités méritent tout autant notre attention. Cette nouvelle incursion du numérique dans la sphère privée n’est pas sans rappeler l’essor récent du capitalisme de surveillance. Tout comme lui, le télétravail repose sur la disponibilité d’outils rationalisés. Tous deux aspirent à remplacer la confiance par la certitude et contribuent à automatiser nos interactions sociales – au risque de nous automatiser à notre tour. À une époque où de nouvelles pratiques ne cessent d’émerger, il est opportun de remettre en question leur neutralité présumée et de chercher les brèches par lesquelles nous pouvons réinvestir leur force politique.

Une économie de la surveillance

Avant toute chose, il nous faut mesurer les phénomènes nouveaux aux grilles d’interprétation nouvelles. Il est difficile aujourd’hui de penser les enjeux du numérique sans prendre en compte la tournure décisive liée à son orientation économique. Car la ruée vers l’or du 21e siècle, c’est d’abord l’extraction de nos données personnelles à des fins économiques et politiques. Le ‘capitalisme de surveillance’, théorisé par Shoshanna Zuboff1, est basé sur le modèle économique de la gratuité contre la publicité ; il se saisit de l’expérience humaine comme matière première en vue de la traduire en données pour le profit et l’influence. Là ou historiquement, le capitalisme crée de la valeur sur la force des travailleurs, le capitalisme de surveillance se nourrit de tous les aspects de notre expérience ‘connectée’. Lorsque nous publions une image de nos vacances sur Facebook, appelons une collègue sur Zoom ou calculons un itinéraire sur Google Maps, cette activité est capturée et interprétée par les fournisseurs de ces services. Si ces données peuvent contribuer à améliorer le service en question, elles servent surtout à nous tracer, nous profiler et nous livrer des contenus ciblés. Cette capture dépasse à la fois notre usage et notre consentement ; si l’on pourrait argumenter que certains de nos contenus en ligne entrent dans une sphère publique, l’extraction de nos données concerne surtout nos métadonnées, c’est-à-dire tout ce qui est inféré à partir de nos clics. Au-delà du message, les métadonnées caractérisent la manière dont il est exprimé. Ces inférences donnent lieu à des profils détaillés pouvant inclure notre âge, notre lieu de vie, mais aussi nos névroses ou notre orientation sexuelle – quand bien même nous n’aurions jamais communiqué ces informations. Pour le dire autrement, le capitalisme de surveillance vole le beurre, prétend qu’il n’a aucune valeur puis s’en fait une pièce montée pour lui tout seul.

Le danger ne repose pas seulement sur la nature de cette capture mais sur l’échelle et les fins auxquelles elle est soumise. Car, si, dans un premier temps, l’objectif est de diriger notre attention vers de la publicité ciblée pour faire de nous des consommateurs plus prévisibles, il s’étend insidieusement aux sphères privées et politiques. À force de miner, d’analyser et de restituer nos expériences humaines en données chiffrées, il devient possible de nous renvoyer des réalités virtuelles taillées sur mesure, capables d’influencer nos humeurs, nos opinions et nos bulletins de vote. Lorsqu’on y ajoute l’opacité des algorithmes propriétaires et l’échelle croissante du tout-numérique, on obtient un terreau dangereux pour la manipulation des populations et la prise d’assaut de notre esprit critique.

Aliénation 2.0

Les nouveaux services numériques se distinguent par leur portée et leur masse critique d’utilisateurs. Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft : ces entreprises se caractérisent par l’ampleur sans précédent de leurs opérations. Hormis le risque que représente une telle centralisation de pouvoir, c’est aussi tout un paradigme économique qui est avancé par la réussite de ces géants. Face aux revenus démesurés récoltés par leur surveillance, il devient difficile en tant qu’entreprise numérique de ne pas céder à l’appât du gain. Soit en émulant le modèle des géants, soit en leur monnayant la moindre trace de nos passages en ligne. Il n’y a pas que Google ou Facebook qui investissent dans les données, le modèle s’élargit à quasiment toute la sphère marchande : les opérateurs téléphoniques, les supermarchés, les marchands de voitures, les assurances, les centres commerciaux, les banques et pratiquement toutes les startups, puisque c’est la matière première du 21e siècle. Alors, lorsque le numérique s’empare du travail, il nous incombe d’être doublement vigilants. Car un système de domination peut en cacher un autre. Si la dépossession de nos données représente l’aliénation du 21e siècle, nous sommes encore en prises avec celle du 20e. La révolution numérique nous surprend en plein procès avec les dérives d’une modernité confuse et d’un néolibéralisme pervers. Alors que nous nous débattons avec les défis et les questions qui leur sont propres, le numérique nous promet le répit d’une efficacité rationalisée et personnalisée. Le télétravail n’est pas différent ; imposé en temps de crise comme une évidence, il nous parvient avec son lot de promesses et de dommages, dont la surveillance n’est pas exempte : « Entre janvier et avril 2020, les intentions d’achats pour les logiciels de surveillance à distance des employé·es avaient été multipliées par plus de 50. […] Présentés souvent comme de simples outils internes de gestion administrative ou d’aide à l’accroissement de la productivité des salarié·es, ces programmes servent, en théorie, à rationaliser l’organisation de l’activité. […] Mais leurs fonctionnalités vont beaucoup plus loin: géolocalisation, enregistreur de frappe (keylogger traçant la moindre activité au clavier), temps passé en ligne sur des sites «productifs» ou «non productifs», durée de connexion sur les serveurs de l’entreprise, nombre de courriels envoyés, identité des destinataires, etc. »2

A partir de corrélations (quand on ne travaille pas, la souris ne bouge pas) ces techniques induisent des liens de causalité douteux (il n’y a qu’en tapant sur un clavier qu’on travaille) tout en faisant fi de toute contingence humaine. Ce panoptique du moindre geste ne saurait être écarté comme un simple outil pour maintenir la performance des travailleurs. Nous devons nous poser la question de la confiance inhérente à nos rapports humains, mais aussi celle des effets de sa violation permanente. Le problème n’est pas seulement que les employeurs peuvent décider à leur guise de licencier un travailleur pour des raisons relayées à son insu par la technologie : une salariée qui réfléchit plus qu’elle n’écrit, qui puise son inspiration sur des sites ‘non productifs’ ou un employé qui travaille ailleurs que chez lui. La loi prévoit des protections, notamment la proportionnalité de la surveillance et l’obligation d’en informer les travailleurs.3 Sauf qu’elle risque de devenir plus redoutable lorsqu’on prend conscience de son existence. Ainsi, se savoir surveillés nous pousse à intégrer notre propre asservissement et à augmenter notre propre productivité.

Image from page 376 of « Bell telephone magazine » (1922) – Internet Archive

Il s’agit de rationaliser, mais est-ce raisonnable de déléguer de tels jugements à des logiciels ? Car ceux-ci ont leurs propres desseins. Il suffirait d’examiner leurs politiques de confidentialité ou leur business plan pour se rendre compte que la méfiance des employeurs sert indirectement à consolider le capital de surveillance. Car dans un système où la donnée est devenue l’or noir de ce siècle, il devient impensable de ne pas rentabiliser des données aussi méticuleusement récoltées. Sauf qu’il ne s’agira plus simplement de nous, assis ou non à notre bureau, mais de toutes les inférences tirées de tous nos gestes, croisées avec toutes celles de tous les autres assis derrière leur bureau, travaillant, rêvant ou procrastinant ; il s’agira de toute une inconscience collective récoltée à nos dépens et prête à être minée pour du profit. Ou de l’influence. Car à la surveillance soi-disant bénigne du marché, peut s’ajouter celle plus sinistre des pouvoirs politiques. Au risque de nous induire dans un état d’autocensure permanent, que certains nomment le ‘refroidissement social’.4

L’impensé numérique

Mais il n’est pas nécessaire de chercher aussi loin pour apercevoir les mailles du filet. Nul besoin d’être salarié.e dans une multinationale pour tomber sous le joug du capitalisme de surveillance. Vous pourriez être une freelanceuse habituée à travailler dans un café ou au fond de votre lit. Vous renoncez à votre protection sociale pour payer votre loyer. Vous ne refusez jamais une tâche car vous ne savez pas quand la prochaine se présentera. Vous ne vous posez pas la question de la gratuité des services numériques que vous utilisez; c’est simplement une petite chose de gagnée à la fin du mois. Dans une économie de plateforme régie par la vitesse, l’urgence et la compétition, ces considérations n’ont pas prise. D’ailleurs, vous ne choisissez pas vraiment ; vous prenez ce que le client propose, que ce soit une visioconférence sur Skype ou un fichier dans Google Drive. Mais peut-être avez-vous plus de chance ; après des études plus ou moins brillantes et quelques années à les faire décanter, vous décrochez un CDI dans un musée prestigieux. Malgré le sens que vous donnez à votre travail, vous vous heurtez régulièrement à la rigidité de l’administration et à l’immobilisme de l’institution. Une année, tous les PC sont remplacés par des Macbook. Depuis, vous ne fonctionnez plus qu’avec les logiciels propriétaires liés à l’une ou l’autre grande boîte. Malgré leur manque de souplesse, les contrats avec le fournisseur sont budgétisés pour au moins cinq ans. Chacun s’y plie et s’y habitue. Depuis les nouvelles coupes budgétaires, le département informatique est en sous-effectif et rien ne laisse présager un nouveau changement.

Ces deux scénarios témoignent de l’impensé qu’est le choix du numérique dans nos vies professionnelles, et par extension dans nos vies privées. Ce n’est pas un hasard lorsque cet impensé profite aux acteurs dominants. S’il prend racine dans la nouveauté radicale de ces technologies, il s’installe sur l’inintelligibilité des processus automatisés qui leur sont propres et le sentiment d’inévitabilité qu’ils génèrent. Les géants du net misent sur la naturalisation de ce changement pour asseoir leur pouvoir. Couplée à des services performants et à une offensive de séduction massive au niveau commercial et législatif, l’alternative semble mince. Mais lorsque le numérique conditionne notre participation sociale, il devient urgent de nous questionner sur les outils qu’il impose. Car technologie et capitalisme de surveillance ne sont pas synonymes. Là où le capitalisme de surveillance ne saurait se passer de la technologie, la technologie, elle, a le pouvoir de modeler d’autres possibles.

Pour une pharmacologie de notre environnement numérique

Parfois, lorsque le désœuvrement pointe le bout de son nez, il est sage de rendre visite aux Grecs anciens pour leur demander conseil. Bien avant les dualismes cartésiens et les essentialismes romantiques, les Grecs ont théorisé une notion qui embrasse la contradiction : le pharmakon désigne à la fois le remède, le poison, et le bouc émissaire. Repensée par Bernard Stiegler5 pour le 21e siècle, cette notion nous permet d’appréhender des systèmes complexes par rapport aux effets qu’ils engendrent. Elle nous permet d’opérer un jugement (moral, certes, mais humain) sur des phénomènes épineux comme la technologie. Même en ne faisant qu’effleurer le voile qui recouvre les opérations du capitalisme de surveillance, on peut constater quelques conditions pour son essor. Tentons de nous ressaisir et d’invoquer, à partir de ces conditions, à quoi ressemblerait son double vertueux.

* Les nuances de gris : de l’opacité à la transparence

Tout d’abord, le capitalisme de surveillance régit dans l’ombre. Les processus qu’il mobilise sont délibérément opaques. Si la complexité de ses opérations contribue à les rendre moins lisibles, l’opacité provient surtout de l’avantage concurrentiel qu’il représente. A l’inverse, le mouvement du logiciel libre revendique la transparence du code afin qu’il puisse être examiné, distribué ou utilisé librement. En plus de favoriser la collaboration et l’interopérabilité, cette transparence permet de découvrir et de démêler les biais qui peuvent se cacher dans n’importe quelle séquence de code.

* La courte échelle : des réseaux d’entraide plutôt que des systèmes d’extraction

Deuxièmement, le capitalisme de surveillance repose nécessairement sur une économie d’échelle. Plus son emprise est vaste, plus ses prédictions seront ciblées, plus il se fera de l’argent. Il n’est donc pas surprenant qu’il cherche à élargir sa sphère d’influence en « innovant » des produits absurdement connectés ou en exhortant les bienfaits du télétravail, de l’auto quantification ou de toute autre pratique qui expose nos expériences aux radars des machines. A la démesure de ses échelles, pouvons-nous imaginer des modèles plus modestes ? Oui, si nous imaginons un modèle économique qui ne repose pas uniquement sur la personnalisation. Un modèle à taille humaine ne cible pas ses utilisateurs puisqu’il n’a pas accès aux ensembles de données gigantesques de la surveillance. Hormis cette vertu contraignante, travailler à une échelle locale peut être un choix revendiqué par les acteurs du numérique. Elle permet de se souder autour de communautés, de s’inscrire dans des territoires concrets avec les défis et les besoins qui leur sont propres mais aussi de protéger les données des appétits des géants en les stockant localement.

* La (re)-décentralisation

Car les profils constitués à grande échelle ne sont pas cloisonnés. Ils sont dupliqués et traités chez des sous-traitants et des courtiers qui travaillent avec d’autres clients, courtiers et sous-traitants. Comme ces acteurs ne sont pas si nombreux, ces données sont vite centralisées. Cette consolidation du marché est aussi celle du « winner takes all », qui « permet non seulement aux plus gros d’étouffer les plus petits, mais aussi – dans le rare cas où un nouveau venu obtiendrait un succès inattendu – de les racheter à des prix stratosphériques. »[efn_noteLa Quadrature du Net. Faire d’internet un monde meilleur : https://www.ritimo.org/Nos-propositions-positives-sur-l-interoperabilite][/efn_note] Sauf que toutes les données passées ou futures vont aussi dans les poches des gagnants. La « re-décentralisation » du web est au cœur des préoccupations d’un nombre croissant d’acteurs et de penseurs du numérique. Certains protocoles informatiques, comme la blockchain, permettent déjà de multiplier les applications dont le contrôle et la confiance sont distribués sur le réseau. Parallèlement, certains appellent à l’interopérabilité pour permettre la compatibilité de toutes nos données entre les services que nous utilisons, pour plus de choix, une meilleure protection et une plus grande liberté.

* Combler l’impensé

Nous l’avons vu plus haut, les choix de nos outils numériques ne sont guère réfléchis. Ils se sont imposés à nous de façon totalement imprévue et avec un naturel déconcertant. De même que nous ne nous posons pas la question de leur légitimité, ils évoluent dans un vide juridique à peine comblé par des mesures tardives comme le RGPD. La longueur d’avance dont jouissent les capitalistes de surveillance, sur nos consciences et nos institutions, leur permet d’anticiper toute mesure pour les brider en développant des rhétoriques et un arsenal puissants pour les contourner. Face à ce constat, nous devons réaliser que nous sommes concernés : en qualité de consommateurs, de citoyens et d’êtres humains. S’il peut paraître vain de faire appel à cette vieille troïka, l’injonction est pertinente: sommes-nous prêts à compromettre notre nature humaine et notre libre arbitre pour des produits légèrement plus performants, aussi séduisants soient-ils ? Si la réponse est non, nous devons prendre le pouvoir politique dont nous disposons pour affirmer ce refus. C’est aussi en sauvegardant notre vie publique que nous pouvons protéger notre vie privée.

* L’orientation économique : du profit au social

Enfin et surtout, le capitalisme de surveillance ne serait pas ce qu’il est sans son orientation économique, qui n’est autre que la maximisation des profits. C’est la condition sine qua non de son évolution. On peut imaginer des technologies de l’information sans surveillance, mais on ne peut pas concevoir le capitalisme de surveillance sans sa logique implacable d’accumulation. Si ce constat est loin de concerner la seule sphère numérique, des modèles qui ne misent pas seulement sur la lucrativité restent peu usités en ligne, malgré leur potentiel. L’enjeu devient d’inventer « des modèles qui, tout en s’inscrivant dans la sphère économique, pensent d’emblée la limitation de la lucrativité et le réencastrement des acteurs dans des finalités sociales. »6. Autrement dit, de créer des projets qui sont économiquement viables sans pour autant viser la croissance à tout prix. C’est aussi l’opportunité pour des modèles qui ont fait leurs preuves dans l’histoire, comme la coopérative, de se réactualiser dans le numérique.

L’avènement de nouvelles manières de travailler nous invite à interroger ces pratiques et à élargir l’horizon des possibles – perspective d’autant plus nécessaire lors d’une journée de télétravail. Faire le tour de ces questions permet de nous préparer avant d’accepter à tâtons l’insistance de nouvelles manières d’être au monde. Ce n’est pas pour autant qu’il faille maîtriser la technique pour l’appréhender, la comprendre et l’investir. Dans sa dimension politique elle nous concerne toutes, et ne saurait être déléguée à ceux d’en haut et leur présumée vue d’ensemble. Il s’agit de nous, et de nous maintenant. Aux fins monotones, prévisibles et voraces des géants, nous devons résister en prenant soin des moyens. Faire du télétravail, mais comment ? Avec quels outils, quels contrats, pour quoi faire ? Le chantage du tout numérique nous invite à faire preuve d’imagination. En interrogeant ces moyens, au croisement d’une rêverie et l’appel d’un collègue, c’est une autre question qui deviendra peut–être possible : quel monde est–ce que je construis ?

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Emma Kraak
nubo.coop

Nubo est une coopérative de services en ligne respectueux de la vie privée. Elle propose du mail et du cloud à des particuliers tout en les guidant dans leur transition vers des services libres et de confiance. Chez Nubo, les données restent la propriété des utilisateurs et sont stockées en Belgique. Nubo est un projet local et à taille humaine qui favorise l’implication des coopérateurs, tant dans la gouvernance que dans des réseaux d’entraide et de réflexion sur les enjeux liés au numérique.

  1. Zuboff, S. (2020) L’âge du capitalisme de surveillance, Paris, France : Zulma.
  2. Chakor, C et Dekli, Z. Surveillance en télétravail: quels sont vos droits? : www.slate.fr/story/195479/espionnage-surveillance-teletravail-illegal-patron-employe-confinement-covid
  3. C’est le cas en France, mais les dispositions précises sont à vérifier pour la Belgique.
  4. Une étude de 2016 a analysé les effets de la surveillance sur l’utilisation de Wikipédia et démontré que l’existence de la surveillance engendre le conformisme et étouffe la liberté d’expression : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2769645
  5. À travers sa fondation Ars Industralis : http://arsindustrialis.org/pharmakon
  6. Guillaud, H. 2018. dWeb : vers un web (à nouveau) décentralisé ? http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/dweb-vers-un-web-a-nouveau-decentralise/